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Joseph Vallot

Joseph Vallot , 1854-1925, et son cousin Henri , 1853-1922, dont la famille était basée à Lodève, n’avaient au départ aucun lien avec les Alpes et Chamonix.

Les recherches de Joseph, portées au départ sur la botanique, après avoir étudié les Pyrénées, l’ont amené à Chamonix où il a ensuite séjourné pendant de nombreuses années, jusqu’à ce que sa santé l’oblige à prendre racine à Nice pour la fin de sa vie. Séduit par le Mont-Blanc et l’intérêt des études scientifiques à y faire (médicales, météorologiques, glaciologiques, etc.), il y a consacré la quasi-totalité de sa carrière scientifique.

Joseph a eu le mérite, relaté dans l’article ci-dessous, de créer le premier observatoire du Mont-Blanc, édifié à 4 350 m d’altitude, et qui existe toujours. Il en a ensuite été le premier directeur, en même temps qu’il était président du Club Alpin français.

Au cours de ses années chamoniardes, il a gravi quelques 34 fois le Mont-Blanc, la dernière à 71 ans, séjournant à de très nombreuses reprises dans ce refuge-laboratoire dont il a choisi l’emplacement et dirigé la construction.

On trouvera bien plus d’indications sur la vie et l’oeuvre de Joseph Vallot dans le livre rédigé par Robert Vivian, édité chez Denoël en 1986 : L’épopée Vallot au Mont-Blanc.

Un inventeur méconnu, Angélo Mariani, qui a connu le succès au milieu du XIXe siècle en inventant un vin dopé aux extraits de coca, a rassemblé en 4 volumes les notices qu’il avait écrites sur ceux qui lui avaient fait part de leur intérêt pour son vin. Ce vin n’aurait-il pas été un lointain précurseur du Coca-Cola ?

Parmi ces notices figure celle sur Joseph Vallot qu’on trouvera ci-dessous.

Son cousin, ainé d’un an, Henri Vallot , sorti de Centrale, avait plus le tempérament d’ingénieur, et a toute sa vie aidé Joseph à résoudre les difficultés techniques.

C’est lui qui a réalisé, aidé par Joseph pour les points en haute altitude, l’essentiel des levés ayant permis la réalisation de la première carte détaillée du massif du Mont-Blanc.

Parmi ses multiples activités, Henri Vallot initia Paul Helbronner, son cadet de 17 ans, aux arcanes de la topographie en montagne.

Alors que celui-ci n’était qu’un jeune alpiniste, il lui demanda aussi d’aller mettre un cairn sur un sommet proche de l’Aiguille du Midi.

C’est pourquoi ce sommet, qui n’avait pas de nom, a plus tard été baptisé par l’Académie des Sciences Pointe Helbronner. Contrairement à certaines affirmations, ce n’est pas ce sommet qui portait le nom d’Aiguille de Saussure, celle-ci étant plus proche du Mont-Blanc.

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Portrait de Joseph Vallot

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