Ayant quasiment achevé ses mesures pour la réalisation d’une méridienne des Alpes, de Genève à Nice, son grand œuvre, Paul Helbronner découvre, depuis le sommet du Mont Agel, les montagnes corses émergeant au-dessus de l’horizon.

Il se rend alors compte que son travail ne sera complet que lorsqu’il aura, suivant son expression, rattaché la Corse à la France, géodésiquement parlant évidement.

Ce travail très difficile, et les mesures que s’en sont suivies, fait l’objet du tome IX de la Description Géométrique des Alpes Françaises.

Il est longuement décrit dans un article que Joseph Palmieri a publié dans la livraison 730-733 de 2010 du bulletin de la Société des Sciences Historiques et Naturelles de Corse, publié à l’occasion de son CXXXe (130e) anniversaire, aux pages 229-269.

Il y détaille :

* les conditions dans lesquelles les sommets corses peuvent être, rarement, vus du continent,

* la difficulté due à l’orientation nord-sud de la chaine corse,

* les problèmes que posèrent à Paul Helbronner l’installation de points de visée sur les sommets corses,

* les grandes distances à franchir (271km) pour les signaux optiques dans une atmosphère perturbée au dessus de la mer,

* ainsi que la violente tempête qui le surpris avec son équipe un soir sur un sommet.

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